Memento_technique_2017_Astee-1

M EMENTO T ECHNIQUE 2017 - C ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES -

Il vient :

×

,

=

(Équation 57)

,

On peut alors lire le diamètre sur le Tableau 23, puis

sur le Tableau 24. Ensuite :

,70

×

,

=

(Équation 58)

,

,

On peut alors calculer le ratio

, et poursuivre avec la lecture du Tableau 25.

VI.1.6

Dispositions spécifiques aux réseaux d’eaux usées

Les données de base pour le calcul des canalisations d'eaux usées sont essentiellement les valeurs extrêmes des débits. Ces valeurs ne se limitent pas aux débits de pointe futurs qui déterminent la capacité maximale d'évacuation ; elles comprennent également les débits moyens actuels (cf. §III.8.1.1) pour lesquels il faut vérifier les conditions d’auto curage. Le diamètre minimum des canalisations imposé étant de 200 mm, c'est dans les portions amont que les conditions d'auto curage sont les plus délicates à atteindre compte tenu de la faiblesse et de la variabilité des débits en tête de réseau. Note : à titre d’exemple, dans un DN 200, avec une pente de 5 ‰ la vitesse de 0.3m/s est atteinte pour un débit de pointe de 0.5 l/s (soit la desserte de 72 personnes sur la base d’un ratio de 150l/j par personne) correspondant à un remplissage à 1/10 ième de la hauteur de la canalisation. Les pentes minimales à l'aval des portions en têtes de réseau peuvent être celles découlant des calculs du paragraphe IV.3.2. Il est toutefois prudent, afin de ne pas aggraver les difficultés de pose de ne pas prévoir de pentes en dessous de 3 ‰. Une attention particulière est à apporter au choix des pentes dans le cas d'agglomérations à population fortement variable avec les saisons ; il se peut, dans ces conditions, que les « débits moyens en basse saison» à considérer soient très faibles par rapport aux « débits maxima futurs en haute saison », calculés comme il a été indiqué au paragraphe 3.7.1. Les réseaux unitaires connaissent de très fortes variations de débit allant du débit de temps sec en heure creuse au débit de forte pluie (niveau 3). On y observe donc deux régimes d’écoulement : • en temps sec, des débits d’eaux usées s’écoulent avec un faible tirant d’eau et des conditions critiques d’auto curage qui ne se limitent pas aux têtes de réseau, • en temps de pluie de forts taux de remplissage des collecteurs, jusqu’à la mise en charge. Dans les rares cas où le projeteur est amené à concevoir de tels réseaux, il doit donc respecter scrupuleusement les conditions d’auto curage sur tout le linéaire de réseau, en particulier la vitesse de 0,30 mètre par seconde pour le débit moyen de temps sec quel que soit le taux de remplissage (cf. § IV.3), et il doit effectuer les raccordements au-dessus du niveau de temps sec de l’ouvrage principal. Comme pour les réseaux pluviaux, la continuité des génératrices supérieures doit être assurée. Comme pour les réseaux d'eaux usées, iI est prudent de ne pas prévoir de pentes en dessous de 3 ‰. En outre, les stations de traitement des eaux usées ne peuvent ordinairement recevoir comme débit de pointe qu’un multiple limité du débit moyen de temps sec. Au-delà de cette limite, l'importance des installations nécessaires deviendrait prohibitive et la conduite de l'épuration aléatoire. Pour cette raison, certaines stations sont équipées d’un bassin d’orage en tête, destinés à écrêter puis à laminer les débits à traiter par temps de pluie. Mais il peut être inutile et coûteux de faire transiter jusqu'en aval de l'agglomération des débits d'orage destinés à être finalement déversés dans le milieu naturel aquatique sans épuration préalable. Il faut donc gérer et réguler ces débits par diverses techniques et association d’ouvrages, à répartir aux points judicieux du système de collecte, tout en préservant les divers milieux naturels aquatiques potentiellement concernés par les rejets : VI.1.7 Dispositions spécifiques aux réseaux unitaires : régulation des flux

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