Memento_technique_2017_Astee-1

déversoir d’orage (cf. § VI.4.1 et annexe D) ;

• bassin d’orage (cf. § III.6 et annexe D - VII.4.3.2); • Limiteurs et régulateurs de débit (cf. § VI.2.6 et annexe F).

Dans les systèmes unitaires on peut être amené à prévoir des ouvrages de stockage des eaux pluviales et usées mélangées destinées à être renvoyée de manière différée vers le système de traitement. Ce type d’ouvrage est destiné à stocker les eaux produites par des précipitations de niveau 1 (cf. § II.1.3). Le débit de vidange de ces ouvrages est conditionné par le réseau aval et la capacité du système de traitement. On peut être amené, en plus, à laminer les eaux de déversement correspondant à des précipitations supérieures au niveau 1 (bassin de stockage). Le débit de vidange de ces ouvrages est conditionné par la sensibilité du milieu récepteur.

Ces deux dispositions sont résumées dans la Figure 69 ci-dessous.

Bassin de stockage : pour le laminage des pluies de n. 1

DO

 amont

Vers le réseau aval

Bassin de retenue : laminage des pluies jusqu’au niveau 2 et surverse au niveau 3

Milieu récepteur

Figure 69 : Exemple d’ouvrages de régulation des flux en réseau unitaire

En pratique, les deux bassins peuvent être associés dans un même ouvrage, pour des raisons d’économie d’espace et d’investissement et moyennant une partition et des circulations hydrauliques adaptées. Il reste en effet que leurs fonctionnements sont très différents : • Pour le bassin de stockage : débit d’alimentation limité par le déversoir au débit de pluie de niveau 1 ; remplissage (plus ou moins partiel) pour toute petite pluie, et vidange correspondant au débit admissible à l’aval, par exemple à la station de traitement des eaux usées. Le trop plein peut être dirigé vers l’autre bassin ou être indépendant, selon la disposition des ouvrages ; • Pour le bassin de retenue, remplissage par surverse du déversoir, donc dès que l’on dépasse la pluie de niveau 1 et complet pour la pluie de niveau 2 ; vidange correspondant au débit admissible par le milieu récepteur, fixé par la police de l’eau, en prenant en compte l’ensemble des débits rejetés et du taux de dilution.

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