Memento_technique_2017_Astee-1
M EMENTO T ECHNIQUE 2017 - C ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES -
Dimensionnement d’un dégrilleur
La formule suivante fournit une première approximation de la surface d’une « grille » :
=
(Équation 76)
∙ ∙
Avec : Q = débit d’entrée en m 3 /s S = surface mini de la grille traversée par l’écoulement en m² V = vitesse de l’effluent au travers de la grille comprise entre 0,3 et 1,2 m/s C = coefficient de colmatage : de 0,10 à 0,30 pour les dégrilleurs statiques et de 0,40 à 0,50 pour les dégrilleurs automatiques O = rapport entre le surface de passage et la surface totale (m 2 /m²)
=
(Équation 77)
+é
On rapproche la surface ainsi déterminée de la largeur du canal et du tirant d’eau maximum admissible à l’amont de la grille.
Pour un dimensionnement plus précis, les fournisseurs ont chacun leurs règles en fonction de leur conception (step-screen, dégrilleurs verticaux, etc.).
VI.3.3
Tamis
Sur les sites particulièrement sensibles, comme les zones de baignade, il peut être intéressant d'équiper les exutoires d'eaux pluviales de tamis (mailles de quelques mm) afin de préserver le milieu naturel non seulement du rejet de solides grossiers, à l'origine d'une pollution visuelles désagréable, mais encore de solides plus fins. Certains déversoirs d'orage peuvent également être concernés. L'inconvénient majeur de ces équipements est alors le colmatage du tamis, et les constructeurs d'équipement proposent des dispositifs automatiques variés, comme des brosses par exemple, permettant de prévenir le colmatage tout en espaçant les interventions nécessaires de maintenance. Mais il s'agit de pièces en mouvement, et donc sujettes à des pannes mécaniques.
Il est apparu sur le marché des tamis statiques conçus pour éviter le colmatage sans l'aide d'aucune pièce en mouvement (cf. (Schmitt, et al., 2015)).
VI.3.4
Interception de la pollution
Outre les ouvrages génériques décrits ci-dessous, des dispositifs apparaissent régulièrement sur le marché, qui peuvent être implantés à la source ou à l’exutoire, et dont il convient de tester l’efficacité sur le long terme ainsi que les conditions et les coûts d’exploitation correspondants.
Traitement à la source des eaux de voirie
On s’intéresse ici aux ouvrages préfabriqués desservant des surfaces de quelques centaines à quelques milliers de m 2 et spécifiquement conçus pour retenir la pollution. Rappelons que des ouvrages extensifs de types noues ont également des capacités de rétention de la pollution (voir § V.3).
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