Memento_technique_2017_Astee-1

Système aval

Pour les eaux usées deux situations sont possibles. Si le secteur à aménager est situé dans une zone d’assainissement collectif, les eaux usées sont acheminées vers le réseau de collecte de l’agglomération, sous réserve que ce rejet soit compatible avec la capacité de transfert et de traitement existante. Dans le cas contraire les eaux usées sont gérées à l’échelle de la parcelle (assainissement non collectif) ou acheminées vers un système de traitement local. Pour les eaux pluviales la conception d'un système de gestion doit se préoccuper des caractéristiques de l'exutoire, en particulier pour les niveaux de service 2 et 3 (cf. § II.1.3). En effet pour le niveau de service 1, on préconise d’éviter d’exporter les eaux pluviales à l’extérieur de la zone aménagée. Si l’exutoire est un réseau d’assainissement (souvent unitaire) tout apport supplémentaire augmente les rejets dans les milieux aquatiques. Il importe donc de les limiter au strict minimum et d’obtenir une validation préalable de l’autorité organisatrice concernée. S’il s’agit d’un réseau hydrographique tout rejet doit faire l’objet d’une validation préalable par le service de police de l’eau.

Système amont

La zone à aménager est potentiellement sous l’influence d’apports amont. Ceux-ci peuvent être collectés par un réseau d’assainissement, par un réseau hydrographique naturel (ruisseau, talweg…) ou correspondre au ruissellement non canalisé provenant d’un versant. Dans la mesure du possible, on cherche à maintenir les chemins de l’eau préexistants et de dissocier leur cheminement de ceux de la zone à aménager (cf. Figure 7).

Figure 7 : Schéma d’une zone sous influence amont (g) et de mise en place d’un système d’interception (d)

Dans le cas où on ne peut s’y soustraire, on est amené à intercepter les eaux de ruissellement et à les gérer de manière spécifique (infiltration, rejet aux milieux aquatiques de surface, raccordement sur le système aval).

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