Memento_technique_2017_Astee-1
Le temps de vidange est T v compris entre T v _ min et T v _ max avec
=
(Équation 15)
_
− ⁄
= [ , ∙
]
(Équation 16)
_
∙ ∙ ∙
Avec T v , T v_min et T v_max en min.
La valeur T v_min correspond à l’hypothèse optimiste pour laquelle la pluie cesserait dès que le bassin est plein. La valeur T v_max est une approximation calculée à partir de l’enveloppe des évènements possibles et ne représente donc pas la vidange d’un évènement réel.
Limite de la méthode :
Pour des T m supérieurs à 24 heures c’est-à-dire un débit de fuite très faible (inférieur ou égal à 2 l/s/ha), cette méthode peut sous-dimensionner le volume de stockage (cf. (Roux, Chaumeau, & Cusenier, 2013)). On peut alors utiliser un coefficient de sécurité de l’ordre de 20% sinon on met en œuvre la méthode des volumes. Dans l’IT 77, cette méthode était présentée sous forme d’abaque obtenu sur quelques séries pluviométriques disponibles à l’époque. Cet abaque est désormais caduc. Mais le principe de la méthode garde tout son intérêt et prend désormais la forme d’une modélisation simple alimentée par une longue chronique de pluie (au moins 5 ans pour des périodes de retour inférieures à un an et 3 fois la période de retour au-delà). Cette modélisation permet de traiter rigoureusement le cas où le débit de vidange est variable. L’exploitation statistique des volumes stockés simulés permet d’affiner le dimensionnement. En principe les débits transités au-delà de l’exutoire d’une zone de collecte peuvent varier en fonction du niveau de service : plus le niveau de service est bas, plus on privilégie la rétention par des dispositifs de limitation des débits transférés et/ou par une évacuation locale des débits dans le sol ou dans l’atmosphère. En pratique les transferts de débits à l’aval d’une zone aménagée ne sont effectifs qu’à partir du niveau de service supérieur à 2. A l’intérieur de la zone aménagée des transferts peuvent être effectués pour des niveaux de service plus bas. On peut opter pour un dimensionnement « confortable » de ces ouvrages de transfert interne en leur affectant systématiquement un niveau de service 2, sans prendre en compte les capacités de stockage et de régulation. Pour dimensionner des ouvrages de transfert, il faut s’intéresser aux processus de formation des hydrogrammes, c’est-à-dire la courbe d’évolution des débits en fonction du temps. Les hydrogrammes issus de chaque surface productrice d’eau de ruissellement cheminent vers leurs exutoires par des parcours plus ou moins longs et rapides. Le débit observé au niveau d’un exutoire 9 résulte de la combinaison de ces débits élémentaires plus ou moins amortis et décalés dans le temps en fonction de la durée de leur cheminement. Une fonction de transfert décrit la transformation d’un hydrogramme entre un ensemble de sources et un exutoire en conservant les volumes. III.7 C ALCUL DES DEBITS A L ’ EXUTOIRE D ’ UN BASSIN DE COLLECTE
9 On entend ici par exutoire non seulement un point de sortie des eaux hors de la zone aménagée, mais aussi tous les points de transfert intermédiaires situés à l’amont de cet exutoire général. Il s’agit en particulier des entrées et sorties d’ouvrages de stockage ou d’infiltration
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