Memento_technique_2017_Astee-1

Tableau 8 : Coefficient de simultanéité (K) [extrait (DTU 60-11)]

Type d’utilisation

Coefficient K

Utilisation irrégulière : maison individuelle, bureau

0,5

Utilisation régulière : immeuble collectif d’habitation, hôpital, école, restaurant, hôtel

0,7

Utilisation fréquente : toilettes et/ou douches publiques

1,0

Utilisation spéciale : laboratoire

0,7

Pour les installations collectives (école, équipement sportif, caserne,..) on ne prendra en compte qu’une partie du débit de base de chaque équipement en fonction d’un temps d’usage évalué, afin de définir les débits de pointe (cf. § III.8.1.2) puisque ces équipements sont susceptibles d’être utilisés pratiquement simultanément.

III.8.2

Débits d'eaux usées assimilées domestiques et non domestiques

Généralités

Lors de l'évaluation des débits d'eaux usées assimilées domestiques et non domestiques (il s’agit des eaux industrielles au sens de la norme (NF EN 16323 - Glossaire de termes techniques des eaux résiduaires, 2014) – cf. II.2.1) à prendre en compte pour la détermination du réseau, il conviendra de distinguer : • d'une part, les établissements existants dont l'évaluation des débits doit résulter de mesures « in situ » ; • d'autre part les établissements qui s'installent dans des zones d’activités, définies comme un ensemble ordonné comportant une infrastructure de desserte et un lotissement des terrains destinés à accueillir des entreprises, dont les débits doivent être évalués (cf. § III.8.2.2). Dans le deuxième cas, comme les terrains doivent, dans la majeure partie des cas, être cédés entièrement viabilisés, les concepteurs sont amenés à étudier les différents réseaux, dont le réseau d'assainissement, avant de connaître les niveaux de performances et les contraintes d’exploitation qui lui sont demandés. Or, si pour une zone d'habitat donné, les débits d'effluents peuvent être assez aisément évalués, il n'en est pas de même pour les zones d’activités où les débits peuvent varier considérablement suivant les types d'activités qui s'y implantent et leurs stratégies d'utilisation de l'eau. Cependant, l'expérience montre : • que certaines activités traitent directement leurs effluents, permettant ainsi le rejet dans le milieu naturel ou parfois dans le réseau pluvial (avec autorisation de rejet et convention avec son propriétaire en vue de s’assurer de la compatibilité du rejet avec le traitement des eaux pluviales) ; • que les industries lourdes s'implantent de préférence dans des sites où elles peuvent traiter globalement tous leurs problèmes de refroidissement et de rejets sans être tributaires du réseau public ; L'acceptation des rejets non domestiques dans le réseau de collecte est à étudier avec soin (cf. § III.8.2), tant du point de vue des flux rejetés par rapport aux flux d’eaux domestiques que du point de vue de leur compatibilité au niveau du traitement. Ces rejets doivent systématiquement faire l’objet d’une autorisation de déversement et parfois même d’une convention (cf. annexe I.).

Estimation des débits

L’estimation des débits résultants d’une zone d’activités est délicate et est sujette à de nombreuses sources d’incertitude. Le besoin de précision dépend de la taille du système d’assainissement dans lequel se fait le rejet. Lorsque l’on ne connaît pas la destination des parcelles, donc l’ampleur des rejets, on fixe a priori (en fonction des capacités du système aval) un débit maximal de rejet par hectare loti. Ce débit maximal doit apparaître dans le règlement de zone qui fait partie des pièces obligatoires lors de la vente des terrains.

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