Memento_technique_2017_Astee-1

10. Rendre cette documentation visible, connue et partagée par l’ensemble des usagers du site et des services susceptibles d’intervenir sur le site, afin de diffuser la connaissance de cette fonctionnalité hydraulique.

Maitrise de la qualité des eaux

11. Limiter le ruissellement et la centralisation des eaux pluviales collectées, car cela permet également de limiter les flux polluants mobilisés et rejetés à l’aval. Plus généralement, les techniques qui limitent les volumes transférés vers l’aval limitent dans une proportion analogue les flux transférés.

12. Gérer l’eau à proximité des points de production en limitant les transferts évite :

l’érosion et la remobilisation de polluants ;

o

o la concentration des flux sur un nombre limité de points de rejets, qui peuvent donc s’avérer localement plus impactants;

o les mélanges de différentes sources de polluants

13. Privilégier les techniques végétalisées pour la gestion des eaux pluviales : non seulement ces techniques permettent de réduire les volumes transférés à l’aval (principe 11), mais encore elles ont un pouvoir de rétention des polluants. En revanche, la connaissance actuelle des processus impliqués ne peut pas encore être traduite en règles précises de dimensionnement pour garantir un niveau de performance. 14. Concevoir les ouvrages de stockage centralisés (bassins) pour favoriser la décantation en évitant les cheminements préférentiels et les risques de réentrainement des dépôts. Les modalités de curage et le devenir des produits extraits doivent impérativement être pris en compte à la conception. 15. Installer, si nécessaire (risque avéré, prescription réglementaire, etc.), des ouvrages de prétraitement à l’amont d’ouvrages de stockage ou d’infiltration pour retenir les macro-déchets, voire les pollutions accidentelles (hydrocarbures). Ils n’ont pas pour objectif de réduire la pollution chronique. 16. En cas de nécessité avérée, prévoir des ouvrages de traitements intensifs et compacts (déshuileurs, décanteurs lamellaires) en s’assurant d’une conception soignée (régulation du débit traité), d’une exploitation adaptée (curage régulier) et d’une gestion efficace (absence d’eaux usées et d’apport massif de terre). Le facteur de charge (défini par (Pennsylvania Department of Environmental Protection (PA DEP), 2006)) est le rapport entre une surface d’infiltration, ou d’évopatranspiration et la surface productrice (Surface active) qui lui est raccordée. Il est au minimum de 1 pour une surface n’infiltrant/évapotranspirant que la pluie qui tombe sur son emprise, sans apport extérieur (toiture végétalisée, revêtement perméable). Un ouvrage présentant un FC de 10 gère les eaux de ruissellement d’une surface 10 fois supérieure. Des ordres de grandeur de FC sont proposés dans le Tableau 19 pour différents types d’ouvrage. Pour fixer les idées, le Tableau 15 donne des ordres de grandeur des débits d’évacuation des différents exutoires diffus (correspondant par exemple à une toiture, une noue et une tranchée drainante respectivement) en fonction du facteur de charge. Ces valeurs sont à comparer aux intensités pluvieuses retenues pour le niveau de service considéré. V.1.2 Notion de Facteur de Charge FC

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