Memento_technique_2017_Astee-1

M EMENTO T ECHNIQUE 2017 - C ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES -

Tableau 3 : (source Météo-France)

ETP

Précipitations (mm/an)

Bilan Pluie-ETP (mm/an)

(mm/an)

Nantes

867

819

- 48

Brest

714

1 210

495

Paris (Roissy)

853

693

- 160

Lille

752

742

- 10

Lyon

950

832

- 119

Marseille

1 332

515

- 817

Strasbourg

811

665

- 146

Bordeaux

956

944

- 13

Nîmes

1 162

763

- 399

Montpellier

1 210

629

- 582

A l’échelle journalière le débit qui peut être évacué vers l’atmosphère est relativement modeste en particulier en période hivernale (cf. figure 12). En effet ce débit est proportionnel à la surface Se mobilisée pour l’évapotranspiration qui est en général différente de la surface Sa de l’impluvium (sauf pour les toitures végétalisées). Il faut donc multiplier les débits spécifiques d’évapotranspiration par le rapport Se/Sa pour pouvoir comparer la capacité de l’exutoire atmosphérique au débit apporté par la pluie.

Figure 12 : Variations mensuelles d’évapotranspiration potentielles dans diverses villes métropolitaines

Le potentiel de l’évapotranspiration ne peut être pleinement exploité qu’en mettant en place une capacité de stockage adaptée à des temps de vidange de plusieurs jours. Certains concepteurs préfèrent négliger ce débit, qui constitue alors une marge de sécurité. En pratique on constate que les flux évapotranspirés ne sont pas négligeables et contribuent substantiellement à “abattre” les volumes transférés vers l’aval à l’échelle de l’année . En revanche cet abattement ne peut être garanti pour tous les événements : outre les faibles valeurs d’ETP hivernale, on observe d’importantes variations d’un jour à l’autre (en relation avec les événements pluvieux), et sur une période donnée, les écarts entre les ETP journalières et décadaires et les valeurs moyennes sont importants, comme le montre la Figure 13.

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