Memento_technique_2017_Astee-1

M EMENTO T ECHNIQUE 2017 - C ONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT DES SYSTEMES DE GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DE COLLECTE DES EAUX USEES -

bibliographie (Ashley, Bertrand-Krajewski, & Hvitved-Jacobsen, 2004) de 1,6 N/m² permet de transporter 90 % des solides présents dans les réseaux. L'expression de cette contrainte est :

= ∙ ∙

(Équation 44)

Avec :

 0 : contrainte de cisaillement en N/m²  : masse volumique de l'eau en kg/m 3 g : coefficient de la pesanteur en m/s² R h : rayon hydraulique en m (calculé pour le débit de pointe de temps sec en unitaire comme en séparatif eaux usées et pour une pluie mensuelle en eaux pluviales), J : pente motrice de la canalisation en mètre par mètre (m/m).

Le Tableau 25 du chapitre VI.1.5 permet de déterminer facilement le rayon hydraulique au débit de projet, après avoir calculé celui à pleine section (R h,PS = D / 4), et d’en déduire la contrainte de cisaillement par l’équation ci- dessus.

On note toutefois que les règles de l’ancienne IT 77/284, qui se sont avérées efficaces dans le temps, précisent :

En système séparatif, l’auto curage des canalisations d’eaux usées est considéré comme assuré si les trois conditions ci-après sont remplies : • à pleine ou à demi section, un tuyau circulaire doit assurer une vitesse d'écoulement de 0,70 m/s ou à l'extrême rigueur 0,50 m/s ; • pour un remplissage égal au 2/10 du diamètre, la vitesse d'écoulement doit être au moins égale à 0,30 m/s. • un remplissage de la canalisation au moins égal au 2/10 du diamètre doit être assuré pour le débit moyen actuel (cf. § III.7.1.1). En réseaux unitaires, la pente des ouvrages doit permettre pour des débits pluviaux atteints assez fréquemment, l’entraînement des sables, et pour le débit moyen des eaux usées, celui des vases organiques fermentescibles. On tend vers la satisfaction de ces conditions dans les ouvrages calculés pour l'évacuation du ruissellement de fréquence décennale en y réalisant des vitesses de l’ordre de : • 0,60 m/s pour 1/10 du débit à pleine section ; • 0,30 m/s pour 1/100 de ce même débit. • vitesse de 0,30 mètre par seconde pour le débit moyen de temps sec quel que soit le taux de remplissage. Ces limites sont respectées toutes deux avec des vitesses à pleine section de l'ordre de 1 m/s dans des canalisations circulaires (par l'application directe de la formule de Manning Strickler). Pour les autres profils, il faut reprendre la formule et vérifier les conditions pour les trois débits évoqués ci-dessus.

IV.3.2

Pentes minimales requises

Il est recommandé de ne pas projeter une pente inférieure à 3‰. Lorsque la pente est proche de 3‰, les difficultés de pose peuvent provoquer des variations de profil qui ne permettent plus d’assurer ponctuellement les capacités d’auto curage (cf. § IV.3.3). Il y aura lieu de vérifier particulièrement la qualité de la pose dans ces secteurs. On trouve dans la littérature des publications permettant de calculer les pentes minimale inférieures à cette valeur et permettant d’assurer l’auto curage :

• Schütz (1985) recommande la formule empirique suivante :

( / ) =

(Équation 45)

( )

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